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Sur-consommer nuit à notre planète et à notre bonheur

Je suis une “late bloomer” (en français : plante tardive)

Il y a des carottes précoces et des carottes tardives. Les deux sont bonnes.

Je fais partie des “tardives”.
Pourtant de nature “précoce”, j’ai tardé à tout : à comprendre les “autres”, à me connaître, à créer cette entreprise, à prendre ma vie en main…et aussi à prendre conscience de l'état de notre planète, à plus de 50 ans.

Je n’avais aucune résistance mais je n’avais pas envie de mettre cette préoccupation au centre de ma vie, très occupée à déployer une écologie de moi-même, à canaliser ma sensibilité vers la création, dans la croyance très new age que mon “développement personnel” pourrait changer le monde ;)

Rien de grave. C’est mon chemin.
Et c’est peut-être parce que je peux maintenant me foutre la paix que je peux enfin regarder autour. Penser moins "JE" et davantage "NOUS".

Le déclic. J’ai lu “Un monde sans fin” de Jancovici en 2022, en randonnant dans la vallée de Chamonix, sous une avalanche caniculaire.
Information + sensations ont déclenché mon envie de comprendre vraiment.

Non, je n’ai jamais été climato-sceptique. Mais j’ai cru longtemps qu’ON allait “arranger ça” comme on avait soigné le trou dans la couche d’ozone.
Croyance techno-confiante très classique;).

Je ne voyais pas le “système”.

Je n’avais pas les “ordres de grandeur”.

Je ne me sentais pas armée pour surfer la vague anxieuse qui ne manquerait pas de déferler quand on regarde la réalité en face.

Je n’avais pas envie de rejoindre le camp de la peur.

Pas envie d’inviter cette Meta-Menace dans ma Vie.

Alors je me suis penchée sérieusement sur le sujet depuis 1 an.
Plus je me penchais et plus je basculais dans le puits du “c’est foutu, à quoi bon”.

Comme l'inconscience était légère. Comme la réalité est chienne. Comme le deuil est violent.

Après 50 ans de déni climatique, j’entrais en phase dépressive avec application ;)

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Comment je suis sortie du trou, ou “les mots sont des cadeaux” ;)

En apprenant. Apprendre est ma meilleure routine “mieux être”. Quand je vais mal…j’apprends.
N’importe quoi, pourvu que ça active mon point de vue, que ça ouvre de nouvelles routes dans mon cerveau, que ça m’éloigne de mes chemins habituels.
La santé planétaire est un sujet de réflexion en Or, parce qu’il est complexe et systémique.

Sur la Grand Route initiatique des nouveaux conscients, il y a les Fresques, ces ateliers d’intelligence collective qui dessinent la vision globale d’un sujet..

Quelques mots prononcés pendant la Fresque des Nouveaux récits m’ont redonné le sourire et l’envie d’agir. Oui, les mots peuvent changer la vie. Je vous raconte.

Les Nouveaux Récits ???

Homo Sapiens est une espèce qui crée et partage des récits. De la spiritualité à la consommation, on rêve et on agit dans les limites de ces imaginaires collectifs.
L’ “American way of life" nous raconte depuis 70 ans que la Croissance éco est infinie.
Que Consommer rend heureux.
Que La Nature sert l’Homme.
Que Le progrès techno sauve de tout.

Cette histoire et ce mode de vie nous ont-il rendu plus heureux que nos grands parents ?
Plus confortables, c’est certain (dans le monde occidental). 
Plus heureux, c’est discutable.

Une certitude : ce grand Rêve de sur-consommation nous a mis dans une impasse écologique, sociale et politique.. 

Alors…arrive cette phrase, prononcée par l’animatrice de la Fresque : 

“Heureuse coïncidence, ce que nous devons faire pour survivre est aussi ce que nous devons faire pour être heureux” (Jason Hickel).

Ça m'a fissuré le cerveau et pommadé le cœur.

Mais oui…

- nos rêves de richesse matérielle n’ont pas fait notre bonheur…(nous n’avons jamais autant possédé et consommé et pourtant nous n’avons jamais été aussi peu satisfaits de ce que nous avons).

- nous savons tous intuitivement mais aussi scientifiquement que le sentiment d’une vie heureuse repose d’abord sur la qualité de nos relations sociales (cf la fameuse étude de Harvard, menée depuis 1938)

DONC !

On peut (et on doit) fabriquer de nouvelles histoires qui mettent la relation sociale au cœur des imaginaires.
Ca rend le futur désirable sans endetter la planète.
Ca rend enviable l’idée de perdre un peu d’AVOIRS en échange d’une meilleure qualité d'ÊTRE.

Ces idées ne sont pas nouvelles, et en les lisant, elles vous frapperont d’évidence.
Mais avouons qu'elles ne font plus partie du rêve officiel depuis bien longtemps. 

Alors à quoi on rêve ?

Iphone 20 ? 8G ? Dubaï ? SUV ? Spa ?
ou Amitiés ? Coopération ? Convivialité ? Création ? Amour…

On peut mettre à “la une” des rêves qui vont avec des comportements soutenables.
Ça nous donnera envie d’avancer.
Ça allume une lumière dans le tunnel. 

Ces quelques mots m’ont donné…de la JOIE !

Et la joie reconnecte à l’Action.

“Chaque dixième de degré compte.”

Ce regain d’optimisme me permet de penser le futur de façon non binaire : foutu / pas foutu.
Même si tout est parfaitement incertain en matière de futur, j’accepte de penser que nos efforts feront une différence, j’accepte l’idée de m’engager pour le moins pire. 

J’ai cheminé 4 saisons. Le temps d’un deuil.
Maintenant que je sais et que j’accepte, agir est ma seule voie pour ne pas me présenter en déserteuse devant mes enfants.

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Côté pro ? La grande négo intérieure

Ben, arrête le marketing !!!

Autant la citoyenne avait retrouvé un sourire, autant la professionnelle avait envie de se pendre. Dissonance cognitive majeure.

Mon métier, c’est le marketing. Je l’ai appris à l’école, je l’ai pratiqué 35 ans, je l’ai mis en œuvre depuis 15 ans dans cette entreprise,  je l’enseigne et j’accompagne des dizaines d’entrepreneurs.

Je réalise que j’ai investi mon temps, mon énergie et mon talent à COLLABORER à la société de consommation. 

Aie. Je suis dans le camp du diable !

J’avais déjà fait une crise aiguë de “marketite” il y a 15 ans.

Doper les messages, influencer les comportements, filtrer les images, embellir la realité, sur-promettre, vendre le faux Bonheur, parler fort et souvent…Je n’avais déjà plus de goût pour CE marketing insensé. 

Cette première crise a donné naissance à  “les mots sont des cadeaux”. J’ai eu envie de créer ce qui me tient à cœur depuis toujours : des supports à message, des prétextes à dire “je t’aime”. Plutôt que chercher la validation du “marché”, je voulais juste me valider moi même. Créer ce que j’aime sans me soucier des ventes. Juste faire EXISTER ce qui compte pour moi. Et espérer toucher quelques personnes chez qui ça fera écho. Une démarche plus artistique, personnelle, que commerciale. C'était ma période existentialiste ;)
Ma coach m’a gentiment remis sur les rails en m’expliquant que je pouvais faire ce que j’aime ET appliquer mes connaissances marketing. Go ! 

15 ans après, mon entreprise est encore là. J’ai créé plus de 300 produits, noué des dizaines de collaborations co-créatives. J’ai toujours cette joie profonde quand je crée. Certaines créations sont devenues des best sellers multi copiés, certaines autres, nombreuses, ne se sont jamais vendues. Je les aime toutes. 

J’ai pensé bien faire en apportant ma singularité sur un marché très normalisé. J’ai voulu contribuer à la variété de l’offre. Et exister.

Ma crise 2023 est plus profonde.

Pourquoi ajouter des trucs (non essentiels) à une offre déjà pléthorique ?
Pourquoi créer des choses qu’il faudra fabriquer, transporter puis détruire ou recycler, alors que le monde s’en passe très bien ?

Olalala…vous voyez un peu la couleur de mes nuits de dilemme ? 

Pas facile de résoudre l’équation quand son revenu et son identité sont les paramètres principaux de l’équation.

J’ai 3 options : 

- Business as usual. Ne rien changer et faire l’autruche… Tant que ça tient.
- L'effort raisonnable. Continuer mon métier, en faisant mieux.

- Table rase. Fermer la boutique. Ne plus produire. Ne plus vendre. Rejoindre un eco-village et vivre ma vie “2 tonnes”

Dans ce genre de choix, c’est pas trop le cerveau qui choisit. C’est l’entourage.
Si j’avais plein d’amis radicaux, peut-être que j’aurais suivi la voie numéro 3. Ce n’est pas (encore) mon cas.

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Faire mieux, donc

En vrai, il faudrait faire “beaucoup” mieux.

Je me documente. Je ne veux pas faire “semblant”. Je veux m’assurer que les choix que je ferai sont signifiants et impactants à mon échelle.

Je deviens Fresqueuse, c’est à dire que je peux animer des Fresques du Climat.

Je me forme au marketing responsable/ RSE  avec l’agence Lucie.

Je lis tous les livres sortis récemment sur ce sujet.

Et je prends la méthode, dans l’ordre. 

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A quoi je sers ?

Et pour commencer, me rappeler ce que je fais ici, dans ce business.
Quelle est ma “mission”, ma “raison d’être”, mon “why”.
En clair, pourquoi j’existe sur ce marché ultra saturé de superflu ?

Les mots sont des cadeaux.
Ma mission est dans mon nom. Depuis le premier jour, je vends l’idée que les mots peuvent changer une vie, donc le monde.
Aussi bien qu’ils peuvent tuer, ils ont le pouvoir d’honorer, de satisfaire, de nourrir, d'inspirer, d'éclairer, d'apaiser, de stimuler, de guérir, d'encourager, d'enchanter et de célébrer. De RELIER.


Magie du verbe, ils agissent sur ceux qui les offrent autant que sur ceux qui les reçoivent.
Les mots doux sont des ressources renouvelables et durables, à énergie doublement positive.

Quelle chance, ma “mission” n’endette pas la planète ! Je milite pour la libre-circulation des mots et des émotions. Je propose de matérialiser l’Amour pour ceux qui comme moi, on besoin qu’il soit mis en mots.
Parce que par pudeur, par éducation ou par inadvertance, parfois les mots ne viennent pas. Alors je crée des prétextes pour écrire qu’on s’aime.

la mission est honorable, je crois.
Nos imaginaires ont besoin de promouvoir la valeur de ce qui compte vraiment à la fin d’une vie. Et ce qui fait la valeur d’une vie, c’est beaucoup notre capacité à être en lien avec nos proches, à nourrir des relations riches, à Aimer et à le dire.

Je me considère en meilleure posture que Total ou Airbus pour amorcer ma Transition ;)

Mais ce qui pêche : 

- je fabrique des produits

- je les expédie

- ils seront un jour ou l’autre détruits ou recyclés.

Un des mantras de la transition me le rappelle justement : “Le meilleur produit est celui qui n’existe pas”

Aucune production, aucune activité n'est neutre.
Toute petite entrepreneuse que je sois, je collabore à une dépense de ressources et d’énergie et à l’émission de déchets et de carbone.

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Concrètement...

Après un diagnostic de mon activité sur les différents points de la RSE à partir d'éléments trouvés sur le web concernant la RSE dans le e-commerce, je comrpends que ce qui compte vraiment, pour une e-commerçante, fabricante, solo preneuse, c’est :

Modifier mon offre de produits  (environ 70% de l’impact)

Moins de produits : j’élague la gamme. 

Je ne garde que les produits que je crée. Les produits d’autres marques sont disponibles dans les boutiques de leurs fabricants. Je veux produire et vendre en “circuit court” pour supprimer les coûts de transport et de stockage intermédiaires. En simplifiant  ma gamme, je vous allège aussi donc du coût psychologique de choix plus fastidieux. 

Parmi mes produits (j’en ai créé presque 300 en 15 ans !!!), je supprime tous ceux qui ne se vendent que rarement (50%!). Même si, j’avoue, ce sont ceux auxquels je tiens le plus, parce qu’ils sont souvent singuliers, voire “bizarres”...Mais ils alourdissent mon stock et m’obligent à des formats de colis spécifiques. Ils ont existé et c’est essentiel pour moi. 

Moins de produits physiques : davantage de digital. 

La plupart de mes produits sont des imprimés (affiches, carnets..) Je vais donc dans les prochains mois proposer, quand c’est possible,  des versions numériques pour que vous les imprimiez au plus près de chez vous, dans les reprographies locales ou parfois sur votre imprimante perso. Nous économisons ainsi les emballages et le transport. Ce n’est pas toujours plus avantageux financièrement pour vous car les coûts d’impression de formats “affiche” à l’unité sont souvent plus élevés que ce que je propose. Mais vous aurez le choix entre l’affiche imprimées et le PDF de l’affiche à imprimer vous-mêmes.

Des fournisseurs bien choisis

Mes 2 plus gros fournisseurs sont des imprimeurs : ils sont bretons (Nantes, ça compte en Bretagne ?), situés à moins de 150 km, tous 2 labellisés Imprim’Vert et engagés en RSE (Atlanmac à Nantes  et Cloitre à Landernau).

Je choisis des papiers issus d'une gestion de forêt responsable (PEFC et FSC), des formats standards et des impressions en amalgame.

- 5% de mes approvisionnements vient de Chine (contenants essentiellement)
- 1% vient du Japon (les Darumas, mes chouchous, sont faits à la main dans un temple japonais. Pas d’alternative :)
- 25% vient d’Europe (essentiellement emballages, papier, cartons, boîtes de rangement)
- tout le reste est sourcé en France.

Les emballages (environ 10% de l’impact)

0 plastique
2 fournisseurs : Raja et Cenpac - je remplace tous les emballages contenant des parties plastiques par des emballages complètement cartonnés : j’arrête les enveloppes à bulles (le mélange papier + plastique les rend non recyclables), les sachets plastiques et les tubes en carton à embouts plastiques. Je finis mes stocks actuels et je remplace par des références conformes à mes objectifs. Ce changement impacte 80% de mes achats. 

0 sur-emballage “marketing”
Je ne fabrique plus aucun emballage marketing, imprimés ou contrecollés avec des informations de vente. Je choisis des emballages cartonnés ou papier/ carton bruts. Mes produits ne sont vendus qu’en ligne. Je fais le pari que vous n’avez pas besoin de sur-emballage puisque vous faites vos choix en ligne, avec les fiches produits.

50% réduction des déchets d’emballage.
Je m’engage à ré-utiliser les emballages de retours clients et les emballages de mes fournisseurs. Je sais, c’est moins joli quand ça arrive chez vous. 

100% des matières de calage réutilisées ou en papier.

Je réutilise 100% des éléments de calage de mes fournisseurs et j’utilise du papier froissé pour le reste. 

Transport et livraisons (environ 15% de l’impact)

Réduction de l’impact carbone

Je travaille avec La Poste.
Je ne propose aucun mode de livraison ultra-rapide (J+1) : ils consomment davantage car ils génèrent davantage de véhicules de livraison non optimisés.
Je propose des courriers lettres Vertes (J+3) et du colissimo domicile + points retraits. 

Retours clients 
Ils pèsent en moyenne de 25% dans le e-commerce, mais seulement 2% dans ma boutique. Merci à vous !

Le numérique

Matériel informatique (qui représente 75% de l'impact du numérique)

J'utilise mon téléphone, ordinateur et imprimante tant pour des raisons professionnelles que personnelles. Je ne les renouvelle qu'en cas de panne. Mes prochains achats seront orientés vers des matériels reconditionnés.

Le site internet

J'ai simplifié les rubriques sur le site en les divisant par cinq. Ainsi, j'ai conservé une seule entrée par occasion d'achat. Cette simplification offre une meilleure expérience pour vous : vous gagnez du temps et le site est également moins lourd à charger sur le serveur.

Prix et promotions

Depuis 4 ans, je ne propose plus de réductions promotionnelles exceptionnelles (pas de Black Friday ici, car les émotions ne se bradent pas).

J'utilise les soldes pour moins de 10% de mes références, uniquement pour écouler des fins de série et éviter de les détruire (après tout, c'est le véritable objectif des soldes, n'est-ce pas?).

Les clients fidèles bénéficient de réductions à partir de leur 4ème achat, ces remises sont calculées automatiquement dans leur panier. Je ne communique pas sur cet avantage. Mon but est simplement de récompenser la fidélité pour des achats dont vous avez réellement besoin, sans inciter à la surconsommation.

Je mets un terme aux réductions “comptes à rebours” (par exemple : x% de réduction si vous achetez avant telle date ou heure). Le principe est simple : soit vous en avez réellement besoin et envie, soit non.

Communication / publicité

J'ai mis fin à tous mes investissements publicitaires sur Google, Facebook et Instagram. L'idée d'enrichir des plateformes qui ont, à plusieurs reprises, menacé ou même pénalisé ma boutique sans que je puisse intervenir ou comprendre leurs sanctions ne me convient pas.

Je collecte vos adresses e-mail pour assurer le suivi de vos commandes et pour vous envoyer des newsletters, entre 6 à 8 fois par an. J'espère que cette fréquence vous convient.

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Mes points d'ombre

J'ai déjà entrepris de nombreuses actions. C'est plus facile pour moi car je suis seule pour décider : pas d'actionnaires, pas de salariés. Je suis prête à risquer ma performance et mes revenus, mais en retour, je trouve un alignement qui me redonne du baume au cœur et l'envie de travailler.

Les preuves

La transition nécessite transparence, preuves, humilité et persévérance. Je ne suis pas dans une démarche RSE "officielle". Je ne recherche pas un label pour attester de mon engagement. Je préfère consacrer mon énergie au changement lui-même, m'informer, partager, creuser le sujet et m'améliorer. Les sceptiques pourraient voir cela comme un énième coup marketing, et je les comprends. Après tout, le marketing nous a souvent déçus. Par conséquence, ma démarche n'est pas "prouvée", labellisée.
Pour ceux intéressés, je serais ravie d'échanger par téléphone ou visio pour discuter en détail de mon engagement.

Amazon

Ouch! C'est mon gros point noir. Je vends certaines de mes créations sur Amazon, qui représentent environ 70% de mon CA. Appelons ça une dépendance...
C'est un dilemme pour moi depuis longtemps. Amazon est le maillon faible de ma chaîne de valeurs, non pas sur le plan environnemental – je pense qu'ils s'engagent efficacement sur ce front – mais en termes d'éthique et de social.
Solution évidente : "arrête de vendre sur Amazon!"
Facile à dire. Beaucoup ont cessé leur collaboration avec Amazon du jour au lendemain...parce qu’ils ont été déréférencés sans préavis.
Ma réalité est la suivante : "Si j'arrête Amazon, je ferme ma boutique."
Je peine à me résoudre à cette idée. Si vous avez des suggestions…

Ma relation avec vous, clients

Impardonnable, j’avoue.
Je manque parfois de réactivité face à vos questions ou réclamations. Je ne suis pas joignable par téléphone (quoi????!!!!).
Il m'arrive de faire des erreurs dans la gestion des stocks, me forçant à annuler certaines de vos commandes (Amazon est bien meilleur que moi).
Ces imperfections me désolent. J'ai plus le profil d'une créatrice que d'une commerçante. Ceux qui me connaissent "en vrai" acquiesceront.
Je ne fais pas ce métier pour générer de l'insatisfaction. Je reconnais ne pas avoir la rigueur nécessaire dans mes interactions avec vous, qui est pourtant essentielle dans tout commerce. J’en suis consciente et je vais progresser.
Je remercie ici mes fidèles clients qui acceptent tous mes défauts (en vrai, je fais les choses bien au moins 95 fois sur 100, hein).

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Votre mission, si vous l'acceptez

Voilà, j’avais très envie de vous partager ces réflexions.

Vous faites partie de ma vie, de mon écosystème.
En RSE, on dit que vous êtes une “partie prenante” de mon activité.

Nous pouvons penser et avancer ensemble.

Et vous aussi, vous avez un “travail” à faire.

Pensez-y au quotidien et dans ma boutique :

“Sur-consommer nuit gravement à notre planète et à notre bonheur”.

N’achetez que si vous pensez que mes créations enrichissent réellement votre vie, vos relations, vos liens avec ceux que vous aimez. Vous n’avez pas besoin de moi pour offrir vos mots. Mais c’est un honneur de vous aider à mieux aimer vos proches.

Marie Ben*

*Par souci de transparence, sachez que je m’appelle Bénédicte Lanfrey et mes proches m’appellent Ben. J’ai voulu me cacher derrière un pseudo quand j’ai créé cette boutique, pour mettre de la distance entre Moi et mon activité. Aujourd'hui, je ne veux plus de cette distance.

De tout cœur.

MERCI d’être là et de m’avoir lu.

Ben

Comment recevez-vous ces mots ?

Je ne sais pas trop si je devais écrire et partager tout ça. En marketing, "ça se fait pas".
Mais si le monde change, le marketing peut changer.
Si on peut être transparent émotionnellement avec ses clients, je trouve que c'est une avancée.
Le marketing n'est qu'un outil. Il peut servir la sur-consommation comme les comportements responsables.

Tous vos messages m’aideront.
Soyez aussi libres que je le suis dans vos paroles. Je les accueillerai avec ouverture et bienveillance.

Vos mots ont toujours été mes plus beaux cadeaux.

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